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11 octobre, 2013

Réchauffement climatique : le rôle du soleil


La thèse selon laquelle les cycles réchauffement-refroidissement de la terre seraient causés principalement par l'activité solaire et non par l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, gagne de plus en plus d'adeptes dans la communauté scientifique. Le professeur Vincent Courtillot est un des rares scientifiques qui ose remettre en question les conclusions du GIEC.


Malheureusement, au pays de la pensée unique, les médias ne parlent que de changement climatique anthropique, attribué aux émissions de gaz à effet de serre engendré par les activités humaines. Aucun média, à l'exception de quelques blogues indépendants, n'ose contredire la religion écologique promue par Équiterre et ses adeptes.

Vincent Courtillot est professeur de géophysique, à l’Institut de physique du globe de Paris et membre de l’Académie des sciences. À Radio Courtoisie, il a expliqué comment ses études sur le magnétisme en général et la dérive des continents en particulier l’ont conduit à s’intéresser à la climatologie.

Vincent Courtillot appuie notamment ses analyses sur l’étude des cycles climatiques. Depuis un siècle et demi, par exemple, des périodes de refroidissement ont été enregistrées entre 1870 et 1910 puis entre 1940 et 1970. Au contraire, on a noté une augmentation moyenne des températures entre 1910 et 1940 puis entre 1970 et 1998. Enfin, les statistiques météorologiques montrent que les températures moyennes sont stables depuis quinze ans.

Mais le débat qui anime la communauté scientifique oppose moins les scientifiques sur la réalité d’un changement climatique que sur les causes de ce dernier.

Pour Vincent Courtillot, en effet, le procès qui est fait au gaz carbonique est un mauvais procès. Il a rappelé que « le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant ».

À ce propos, il n’a pas manqué de relever les contradictions du discours sur le réchauffement climatique : « Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ? »

Pour le Pr Courtillot, le problème vient de la trop grande importance accordée aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En effet, en dépit du nom qui lui est donné en français, « plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates », assure-t-il. Il se dit d’ailleurs favorable à ce qu’on « interrompe les travaux du GIEC » qu’il « ne croit pas très utiles ».

Vincent Courtillot estime par ailleurs que, même si les simulations les plus pessimistes devaient se vérifier, l’homme pourrait s’adapter : « Si le monde a fait face à une augmentation de vingt centimètres [du niveau des mers] au cours du vingtième siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que quarante-cinq centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du vingt et unième siècle ».

Il a enfin mis en garde contre les amalgames, prenant l’exemple des îles du Pacifique menacées de submersion : « La raison pour laquelle les Tuvalu [un exemple médiatique de ces îles] s’enfoncent est réelle mais n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. Les volcans du Pacifique s’appuient sur une croûte dont nous savons qu’elle se refroidit, ce qui fait qu’elle devient plus dense et s’enfonce ».

"Le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant."
"Plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates."
"Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ?"
"Si le monde a fait face à une augmentation de 20 centimètres [du niveau des mers] au cours du XXème siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que 45 centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du XXIème siècle."
"Le mensonge d'Etat, c'est possible. Je pense que dans le cas particulier d'Al Gore et du film Une vérité qui dérange, on n'en est sans doute pas loin".
      

Source : Le nouveau paradigme

La présentation du professeur Courtillot est certainement moins spectaculaire que le film « Une vérité qui dérange » d'Al Gore, mais combien plus éclairante. Si vous êtes plus intéressé par la science que par l'art dramatique, cette vidéo (38 minutes) vous permettra de mieux comprendre la complexité des changements climatiques.



Source : via le blogue Science et politique

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