Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 août, 2013

La concurrence dans le domaine de l’hébergement

Dans un régime de libre marché, la concurrence est un phénomène qui favorise l’amélioration de la productivité pour le plus grand bonheur des consommateurs. Les entreprises rivalisent d’ingéniosité pour réduire les coûts et améliorer la qualité des produits et services qu’elles offrent. Celles qui réussissent progressent, les autres disparaissent.

Le 21 août dernier, nous avons vu que la concurrence dans le domaine du transport interurbain favorisait les consommateurs. Le même phénomène a le même effet dans le domaine de l’hébergement.

Grâce à internet, de plus en plus de fournisseurs offrent des produits et services directement aux consommateurs. Ils contournent ainsi les embûches réglementaires inutiles mises en place pour financer les gouvernements et favoriser les fournisseurs dominants au détriment des consommateurs.

Par exemple, le site internet AirBnB a changé le modèle traditionnel de recherche et de réservation de chambres et de logements lors de voyage d’affaires et touristiques. Il est d’une simplicité renversante et vous permet de trouver le logement qui vous convient en seulement quelques clics.

Bien entendu, l’industrie hôtelière est aux abois et crie à l’injustice. Alors que les hôtels et les B&B doivent payer permis, taxes, impôts, taxes spéciales, etc., les indépendants évitent ces frais et peuvent se permettre d’offrir des chambres et logements qui défient toute compétition pour le plus grand plaisir des voyageurs.

Bien sûr, les politiciens et les groupes voués à la défense des intérêts de l’industrie vous diront que vous prenez de grands risques en logeant chez un indépendant qui n’est pas assujetti aux règles gouvernementales et aux inspections des fonctionnaires. Foutaise! Les indépendants ont tout intérêt à offrir des services impeccables pour protéger leur réputation auprès de leur clientèle et assurer leur pérennité. Les couillons sont vite débusqués.

La solution logique consisterait à éliminer les frais inutiles imposés à l’industrie hôtelière. Mais les politiciens ont horreur des solutions qui tarissent une source de financement, aussi négligeable soit-elle. La solution préconisée par le gouvernement consiste à utiliser des fonctionnaires comme voyageurs-espions pour dépister les fraudeurs et leur imposer des amendes de 750 à 2250 $ par jour d'infraction. En cas de récidive, c'est entre 2250 et 6750 $ par jour que le contrevenant devra payer.

Alors que le gouvernement devrait encourager la concurrence et protéger les consommateurs, les politiciens choisissent le contraire. Seront-ils dénoncés par les groupes de défense des intérêts des consommateurs? N’y compter pas trop, car dans une économie de copinage, tous s’entendent pour mieux dévaliser le consommateur.

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