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Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

07 mars, 2011

Énergie, les interventionnistes devront se faire une raison

Alors que des voix tournées vers l’avenir (la CAQ et le RLQ) commencent à se faire entendre, les nostalgiques des années soixante (les syndicats, le PQ et les ex-toutes catégories) prétendent que tout était bien mieux dans le bon vieux temps. Ce qu’il faut retenir du bon vieux temps c’est la propension à l l’action pour faire avancer les choses. Pour le reste, il est temps que les nostalgiques réalisent que le monde a changé.

Les nostalgiques, grands bénéficiaires de l’étatisme, militent en faveur de la nationalisation de nos ressources énergétiques. Selon eux, l’exploitation de l’éolien, du pétrole et du gaz par l’entremise d’entreprise privée équivaut à brader les richesses du Québec. Malheureusement, comme le démontre le sondage Cyberpresse du 4 mars 2011, cette croyance est partagée par beaucoup de Québécois.

Il est évident que les richesses naturelles du Québec appartiennent aux Québécois et non  aux politiciens, aux syndicats, aux entreprises ou à tout autre groupe d’intérêt. Il est de la responsabilité de ceux qui détiennent le pouvoir politique de s’assurer que l’ensemble de la population en tirera le maximum de bénéfice.

Cela dit, ce n’est certainement pas en confiant à l’État l’exploration et l’exploitation de nos richesses naturelles que nous en maximiserons les bénéfices pour l’ensemble des Québécois. Voulons-nous vraiment que l’exploration et l’exploitation du pétrole et gaz québécois soient gérées comme les infrastructures, la santé ou l’éducation? Seuls les groupes d’intérêts, qui espèrent profiter d’un monopole d’État, préconisent une telle solution. Malheureusement, le vide politique actuel leur procure une influence grandement exagérée auprès de la population.

Comme le veut l’adage populaire « chacun à sa place et les vaches seront bien gardées ». La place du gouvernement est celle de promoteur et défenseur des intérêts des Québécois. En lui confiant le rôle d’exploitant, l’État se retrouverait en conflit d’intérêts, une situation qui avantagerait grandement les groupes d’intérêt au détriment de la population. De plus, l’inefficacité légendaire d’un monopole d’État priverait les Québécois de retombées économiques considérables. Il suffit de savoir qu’Hydro-Québec, une entreprise devenue obèse et inefficace, prive le trésor québécois de plus de 2 G$ par année pour s’en convaincre.

Ce qui était nécessaire en 1960 est néfaste en 2011. Les interventionnistes devront se faire une raison.

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