Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 février, 2011

Des électeurs à la recherche d’un parti (en reprise)

 (Publié le 13 décembre 2008)


Selon le DGE, le 8 décembre dernier, 2 548 720 électeurs québécois se sont abstenus de voter ou ont annulé leur vote. Ils sont plus nombreux que les libéraux (1 362 801) et les péquistes (1 139 185) ensemble. Il faudrait une coalition PLQ+PQ plus ADQ ou QS ou PV pour prétendre avoir la majorité au parlement.

Les politiciens et les chroniqueurs/éditorialistes ont rapidement balayé sous le tapis les abstentionnistes sous prétexte qu’en démocratie l’abstention n’est pas un choix. C’est un argument facile pour se donner bonne conscience et justifier la légitimité d’un gouvernement qui représente moins de 24 % des électeurs.

Pourquoi voter quand aucun des partis ne représente mes valeurs? Je ne ferais que perpétuer l’illusion que le gouvernement peut légitimement parler en mon nom, ce qui n’est pas le cas. Certains diront qu'il fallait annuler mon vote. C’est un argument débile. Est-ce que celui qui annule son vote sera mieux représenté au parlement?

J’irai voter lorsqu’un des partis en liste défendra quelques-unes des valeurs auxquelles je crois :

  • Je veux un chef de parti qui croit en son programme et qui se donne la peine de l’expliquer. Je n’en peux plus des chefs de parti qui disent cela et son contraire dans la même phrase;

  • Je ne veux pas d’un chef de parti qui rivalise avec les artistes. TLMEP ce n’est pas une émission d’information, c’est un spectacle;

  • Le Québec a besoin d’un parti qui s’engage à mettre fin aux monopoles publics et à favoriser un régime compétitif dans toutes les sphères d’activité du gouvernement : santé, éducation, SAQ, etc.;

  • Le Québec est une société hyper règlementée. Il est essentiel d’actualiser, réduire et simplifier la règlementation dans tous les domaines : fiscalité, marché du travail, commerce, environnement, etc.;

  • Les programmes de subventions aux entreprises coûtent des milliards annuellement et sont pour la plupart inefficaces. Il faut les éliminer graduellement au profit d’une fiscalité réduite et simplifiée;

  • Les effets pervers de la gratuité apparente des services gouvernementaux menace leur pérennité. Le taux de fiscalité des individus doit être largement réduit au profit de la tarification des services à leur juste prix;

  • Les fonctionnaires doivent être au service de la population et non l’inverse. Ils devront abandonner le rôle « d’empêcheur » et devenir des « facilitateurs » qui guident les citoyens et les entreprises à travers les complexités des lois et règlements.

Plus de deux millions d’électeurs attendent un parti et un chef capable de couper le cordon ombilical qui les maintient dépendant de l’État nounou. C’est une condition incontournable pour que les Québécois réalisent leur plein potentiel.

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