Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

26 mars, 2010

Le Québec est-il condamné?

L’économie, le monde du travail et la vie en général se transforment à la vitesse grand « V » (voir la vidéo ici-bas). Par contre, le Québec est enlisé dans ses dogmes et ses vaches sacrées depuis plus de vingt ans et est incapable de se remettre en marche. Les problèmes les plus anodins deviennent des défis insurmontables.

L’anecdote rapportée dans le texte d’Alain Dubuc est un exemple type de notre incapacité d’agir :

Tout le monde a applaudi à l'idée de créer des postes d'infirmières-praticiennes spécialisées, qui peuvent exercer des tâches réservées aux médecins, comme la prescription de médicaments, et ainsi désengorger le système. Mais le processus stagne, révélait ma collègue Ariane Lacoursière. Une des raisons, c'est que pour suivre les cours de maîtrise nécessaires, les infirmières ont besoin de bourses. Pour avoir une bourse, elles doivent avoir une promesse d'embauche. Et les hôpitaux ne veulent pas, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour créer de nouveaux postes.

Il y a là-dedans un mélange indéfinissable d'impuissance, de fatalisme, de mauvaise volonté, de déresponsabilisation, et certainement d'incompétence bureaucratique. On retrouve quand même assez de fonctionnaires dans les hôpitaux, au ministère, à la RAMQ, dans les agences régionales, pour que quelqu'un, quelque part, ait pu régler ce problème assez simple.


L’ineptie du gouvernement est palpable dans tous les domaines d’activité : santé, éducation, grands projets, etc. Non seulement le gouvernement est incapable d’agir, mais à cause d’une réglementation extrême et d’une panoplie ahurissante de programmes électoralistes, il est d’une nuisance redoutable au libre marché.

Les politiciens de la génération des Marois et Charest ont peut-être les deux mains sur le volant, mais conduisent à deux pieds : l’un sur l’accélérateur et l’autre sur les freins. Le résultat est pathétique : on dépense beaucoup, mais on n’avance pas.

Dans ces conditions, peut-on vraiment espérer demeurer dans la parade?

Il est urgent qu’une nouvelle génération de politiciens prenne le pouvoir, sinon le train va passer et les Québécois vont demeurer sur le quai.

Aucun commentaire: