Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

20 septembre, 2009

Éducation : qui doit faire quoi?

Dans le texte qui suit, Michel Laliberté déplore le fait que l’écriture cursive n’est pas enseignée en même temps dans toutes les écoles. Cela crée un problème évident lorsqu’un élève change d’école. Il blâme les enseignants et la Commission scolaire qui laisse les enseignants décider quand les élèves doivent apprendre à écrire en lettres attachées.

Ce n’est pas les enseignants qu’il faut blâmer, mais le ministère de l’Éducation. C’est son rôle d’établir les normes et de s’assurer qu’elles soient respectées.

Mais les bureaucrates du ministère et des commissions scolaires sont tellement occupés à détailler l’utilisation de chaque dollar du budget de chaque école, que personne n’a le temps de se préoccuper des normes et de leur application.
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Un gros E aux enseignants
Michel Laliberté, Cyberpresse, 18 septembre 2009

Histoire assez incroyable que ma collègue Cynthia St-Hilaire a découvert cette semaine. Il appert que des écoles de Granby n’enseignent pas aux enfants l’écriture en lettres attachées (écriture cursive) durant la même année. Alors que la plupart des établissements l’enseigne dès la première année, d’autres le font en deuxième année et même en troisième année. Tout ça est possible puisque la commission scolaire de la place laisse les enseignants décider quand les élèves apprendront à écrire en lettres attachées.
Vous voyez sûrement le gros problème qui découle de cette décentralisation: que fait-on quand un élève change d’école? On pense surtout aux problèmes que vivront ceux qui quittent une école où l’écriture en lettres attachées est enseignée en 2e ou 3e année pour une école où c’est enseignée en 1ère année (les transferts d’élèves sont choses assez fréquentes à la commissions scolaire; on en compte une centaine par année). On peine pour eux!
L’apprentissage de l’écriture n’est-elle pas assez difficile pour nos jeunes sans que des adultes — leurs enseignants par surcroit — ne commencent à le déplacer d’une année à l’autre au gré de leurs croyances professionnelles?
Puisqu’on parle de lettres, il est dommage qu’on ne puisse donner des notes aux enseignants et à la commission scolaire dans ce dossier. On leur collerait un gros E. En lettre attachée, bien entendu!

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