Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 novembre, 2008

Coup de gueule

Paul Dontigny exprime mieux que quiconque pourquoi le contribuable est toujours celui qui hérite de la courte paille.
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28nov2008
Donnez-leur du pain et des jeux
Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA, Les Affaires.com

Dans la crise que nous vivons, les solutions présentées et mises en application SONT le problème.

Le gouvernement américain et sa Fed sont déterminés à aider les compagnies, institutions financières et consommateurs à emprunter plus pour sauver l’économie.

Ils nous disent qu’ils ne répèteront pas l’erreur que la Fed aurait commise en 1929 d’augmenter les taux d’intérêts.

Les plus grandes erreurs de logiques, m’a-t-on enseigné dans un cours de mathématiques, se produisent lorsque nous avons une fausse prémisse. Il est effectivement FAUX que la Fed a augmenté les taux d’intérêts après le Krach de 1929.

Je dirais que l’utilisation de fausses prémisses est aussi un outil commun chez les menteurs, les fraudeurs et les manipulateurs. La population, avec son désir de croire en des illusions positives, représente une cible parfaite pour de tels mensonges, considérant de plus que la plupart des gens ne connaissent pas l’histoire économique.

Donc en résumé, nous avons une crise économique causée essentiellement par un endettement monstre, accompagné de spéculation.

LA solution des autorités jusqu’ici a été de protéger les spéculateurs … et d’augmenter la dette dans le système.

Les autorités peuvent-ils être aussi stupides ? Bien sûr et ça n’est pas la première fois. Mais ce n’est pas uniquement de la stupidité. Soyons tout de même juste. C’est de la stupidité accompagnée d’avidité et d’ignorance.

Comment se fait-il que la population ne réagisse pas plus que ça ? Parce que nous sommes mal informés et la population est occupée à vivre dans la peur. La peur des terroristes, la peur de faire faillite, la peur de perdre son emploi ou de ne pas en trouver.

Et selon la logique de l’action collective, même si 95% de la population est contre quelque chose, un petit groupe de 1% de cette population peut réussir à la faire passer s’ils sont organisés. La population, la majorité très silencieuse, n’est pas organisée ni représentée … à part par l’entremise de son gouvernement. Ai-je besoin d’.expliquer plus ?

Ce qu’il faut faire ? La crise a été le résultat d’un gouvernement qui était prêt à tout pour éviter une récession, et ce, dès 1996, 1998 et l’an 2000. Après 2001, avec une nouvelle excuse, la dette a explosé dans le but de soutenir la croissance de l’économie en créant des hausses de prix dans l’immobilier et les actions.

Pourtant, les Américains sont connus pour leur approche de « constructive destruction », voulant qu’il soit mieux de détruire pour reconstruire plutôt que de traîner les problèmes pendant des années et décennies. C’est ce qu’ils ont fait avec la crise de savings & loans en 1990. Mais pas cette fois.

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