Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

14 janvier, 2008

L’étatisme ou comment appauvrir les Québécois

Entre 1982 et 2006 le PIB par travailleur québécois par rapport aux travailleurs du reste du Canada est passé de 99 à 89.



Ce recul découle en grande partie du peu d’efficacité des monopoles d’État. En effet, c’est dans ces monopoles que le PIB par travailleur en proportion du niveau canadien est le plus faible :

  • Services d’enseignement : 95,7
  • Administrations publiques : 90,5
  • Soins de santé et assistance sociale : 88,2



(Source : Dr. Andrew Sharpe Directeur Exécutif, Centre d’étude des niveaux de vie (CENV), Présentation au colloque : S'enrichir n'est pas un crime ! Comment accroître la prospérité du Québec ? Université du Québec à Montréal.)

René Vézina, LesAffaires.com, 13 janvier 2008 à 20h33

Non, s'enrichir n'est pas un crime

Pour chaque année d'instruction additionnelle, au Canada, une personne augmente son salaire de 6 à 10 %. Or, le Québec compte encore, proportionnellement, moins de diplômés que ses voisins. Des citoyens pauvres forment une société pauvre.

C'est l'un des constats brutaux qui sont ressortis d'une très intéressante conférence présentée vendredi à l'UQAM, et intitulée « S'enrichir n'est pas un crime ». Pourquoi un titre aussi provocateur ? « Parce que nous trouvons essentiel de taper encore et encore sur le même clou, celui de l'importance de la création de richesse », dit Pierre Fortin, économiste à l'UQAM et co-organisateur de l'événement.

Des analystes réputés du Québec et de l'Ontario sont venus présenter noir sur blanc le retard du Québec face aux autres provinces, et le retard du Canada face aux États-Unis. Pas parce que nous sommes moins fins, mais parce que nous avons abdiqué en chemin.

Par exemple : au Québec, la moyenne des heures travaillées n'atteint que 96 % de la moyenne canadienne. Comme le disait un conférencier, c'est un choix, et il n'est pas si bête, mais il ne faut pas exiger la lune en retour. Une société qui travaille moins d'heures produit moins de richesse. Et il lui en reste moins à distribuer. Élémentaire, mon cher Watson. Lucien Bouchard n'avait pas tort.

De même, le Québec compte 12 % de gens qui n'ont pas complété leur secondaire, contre 10 % pour l'ensemble du pays. Nous sommes également -légèrement- en retard quant au taux de diplômés universitaires, 26 % contre 27 %, et ce, malgré les frais de scolarité les plus faibles au pays.

L'impact d'une meilleure éducation ne se fait pas seulement sentir sur le compte de banque : les gens plus scolarisés sont aussi en meilleure santé, ils participent davantage à la vie démocratique et sont moins portés à être délinquants. Bref, leur bonne performance profite à l'ensemble de la société.

Va falloir se questionner sur nos façons de faire... Mais après tout, si nous préférons être pauvres et malades que riches et en santé, c'est notre droit, pas vrai ?

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