Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

15 novembre, 2007

Imputabilité ne rime pas avec imbécilité!

Les étudiants de l’UQUAM font la grève pour protester contre le plan de redressement de l’université. Ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes puisqu’en 2005 deux étudiants étaient membre du C.A. Ont-ils sonné l’alarme? Siégeaient-ils au C.A. pour la gloire?

En mars 2005, l'UQAM dévoilait le projet de l'îlot Voyageur. Les coûts projetés étaient de 322 millions. Deux ans plus tard, les coûts atteignent 406 millions, une augmentation de plus de 26%. Que s'est-il passé ?

Le gouvernement s’en lave les mains sous prétexte que le Conseil d’Administration est imputable. Pourtant, le gouvernement a souscrit le total des obligations pour financer le projet ! De plus, il finance la majorité des besoins de l’UQUAM à même les fonds publics. Finalement, il établit les règles de gouvernance de l’université. Dans de telles conditions comment peut-il prétendre s’en laver les mains.

En 2005, le C. A. étaient composé de :

Un homme d’affaire, M. Richard Guay, président du Groupe Mélior, Président du C. A.

Les autres membres étaient :

Deux professeures : Diane Berthelette et Lucie Robert.
Deux étudiants : Jean-Philippe Gingras et Kim Lewsi. Siegfried Mathelat, un autre étudiant, a aussi siégé au C. A. au cours de l’année.
Quatre gestionnaires de l’université : Roch Denis, recteur, Jacques Desmarais, vice-recteur, Richard Desrosiers, directeur de département, Danielle Laberge, vice-rectrice. Johanne Fortin, directrice a aussi agit comme secrétaire du C. A. au cours de l’année.
Un chargé de cours : Henri Lelion
Les cinq autres membres étaient : Martin Cauchon, avocat; Jacques Girard, consultant, Corporation Sun Media; Alain L'Allier, ex-DG, cégep du Vieux-Montréal; Pierre Lampron, président, Films TVA; René Roy, secrétaire général, FTQ. De plus, Dominique Vachon, ex-vice-présidente, Financière du Québec et Benoît Labonté, président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain ont aussi siégé au C. A. au cours de l’année.

Un C.A. composé à 60% d’étudiants, de professeurs et de gestionnaires de l’université peut-il gérer avec parcimonie les fonds publics ? Croyez-vous vraiment qu’ils sauront poser les questions difficiles ou s’objecter aux volontés du recteur ?

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