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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 octobre, 2007

Pour le choix en éducation

Le Bulletin des écoles secondaires du Québec, publié conjointement par l’IEDM et l’Institut Fraser, est immanquablement dénoncé par les bureaucrates et les syndicats. Pourtant, c’est le seul outil qui permet aux contribuables, parents, gestionnaires, enseignants et élèves de comparer le rendement de chaque école. La compétition demeure la meilleure façon d’améliorer le rendement et la qualité d’un produit ou service. Le Bulletin des écoles est un substitut bien timide à un système d’éducation compétitif. Mais, c’est un pas dans la bonne direction. Il permet au moins à ceux qui le désirent de comparer leur école aux autres et de poser les bonnes questions - ce qui avouons-le menace le petit «train-train» confortable des bureaucrates et des syndicats.

L’école publique, un monopole d’État, n’a pas à satisfaire sa clientèle pour assurer sa pérennité. Dans ce sens, le Bulletin est perçu comme une menace. À preuve, de plus en plus de commissions scolaires le boycottent - voilà une bonne raison de boycotter les élections scolaires. Il est urgent d'éliminer ces commissions scolaires. Elles sont aussi inutiles qu’ineptes. Ainsi, on économisera des fonds publics tout en améliorant l’efficacité du système.

Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), attribue au Bulletin notamment le taux de décrochage de 30% des élèves du secondaire. Il ajoute: «Mal­gré tou­tes les éner­gies qu’on met, le ­taux de di­plo­ma­tion sta­gne et le nom­bre d’en­fants en dif­fi­cul­té d’ap­pren­tis­sa­ge ou de com­por­te­ment a aug­men­té de 20 000 en qua­tre ans. Il est ­temps de re­ve­nir à une édu­ca­tion éga­li­tai­re! On a le de­voir d’in­strui­re ­tous les en­fants.» Justement, le sacro-saint dogme égalitaire syndical est une cause importante de la faillite du système.

Le système d’éducation s’effondre sous le poids de la bureaucratie et des syndicats. L’un et l’autre se foutent des élèves, des parents et des gestionnaires. Si on ne fait rien bientôt, l’éducation «égalitaire» réclamée par Réjean Parent sera une réalité. Le taux de décrochage atteindra 100%. Il est urgent d’éliminer les contraintes artificielles imposées par les bureaucrates et les conventions collectives au détriment des élèves. Donnons aux parents le choix de l’école qu’ils désirent pour leurs enfants, donnons le pouvoir d’agir aux intervenants locaux et la qualité de l’éducation s’améliorera rapidement.

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