Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

09 août, 2007

Au Québec l’essence coûte plus chère

L’intervention des gouvernements dans le processus de libre marché est toujours plus nuisible qu’utile. À la fin, ce sont les consommateurs qui paient pour les services rendus aux groupes d’intérêts par les politiciens.

Le Québec est probablement le seul pays au monde qui impose à ses citoyens un prix minimum à la pompe. Le prix minimum imposé par le gouvernement assure les automobilistes québécois qu’ils ne bénéficieront jamais des meilleurs prix obtenus dans un marché compétitif.

L’expérience démontre que la réglementation des prix (plancher ou plafond) a pour effet d’augmenter les prix à la consommation. Mais cela importe peu, car les groupes d’intérêts, en l’occurrence les distributeurs indépendants, ont plus de poids aux yeux des politiciens que les consommateurs. (Voir le texte La comptabilité politique).

Si le ministre Béchard voulait vraiment défendre les intérêts des automobilistes comme il le prétend, il éliminerait la loi sur les prix minimum estimés (PME). Les beaux discours et le déchirage de chemises sur la place publique ne servent qu’à attirer l’attention des médias et à impressionner les spectateurs. Cela n’a aucun effet à la baisse sur le prix de l’essence à la pompe.

Le graphique qui suit démontre bien que le prix de l’essence à la pompe suit une courbe parallèle au prix minimum à la rampe de chargement sans jamais baisser sous la courbe des prix minimum estimés.


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