Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

03 avril, 2007

L’urgence de mourir

M. Gordon Ranger s’est rendu à l’urgence de l’hôpital de St-Eustache parce qu’il souffrait de problèmes respiratoires. Il a attendu 8 heures pour voir un médecin. Malheureusement, cette attente indue a possiblement contribué à son décès deux semaines plus tard. (Reportage de Radio-Canada).

Le but premier du système de santé est de sauver des vies. Toutefois, dans un système étatisé et bureaucratisé à l’extrême, c’est trop souvent le contraire qui se produit. Si vous avez la chance qu’un médecin puisse se libérer pour évaluer votre situation vous n’êtes pas sauvé pour autant. En fréquentant un hôpital vous vous exposez à attraper le C-Difficile ou une autre infection nosocomiale. La malpropreté est la principale cause de ces infections, parfois fatales pour les patients les plus vulnérables.

Malgré les milliards de dollars additionnels investis depuis trois ans, le système ne s’est pas amélioré. C’est la démonstration qu’il est impossible de l’améliorer sans repenser son mode de fonctionnement. Le personnel hospitalier et les patients sont les otages du système. La rigidité des conventions collectives empêche une organisation du travail flexible et dynamique. Les bureaucrates du ministère de la santé imposent des priorités et des contraintes souvent inappropriées. Les gestionnaires, le personnel médical et les patients sont sacrifiés au profit des priorités politiques du ministère et des centrales syndicales.

Il faut mettre fin aux monopoles gouvernemental et syndical dans le système de santé et donner à chaque hôpital sa pleine autonomie. Ce sont des conditions incontournables pour responsabiliser le personnel et pour assurer que le système soit au service du patient et non le contraire.

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