Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

01 décembre, 2005

Étude sur la rémunération, l’ISQ récidive.

C’est à croire que l’ISQ (Institut de la statistique du Québec) s’est donné pour mandat de supporter les syndicats dans leurs revendications salariales. Sa dernière étude comparant la rémunération des secteurs « public » et « privé » conclut :

« L’administration québécoise affiche un retard de 11,8 % face à l’ensemble des autres salariés québécois sur le plan de la rémunération globale. »

Dans son étude, l’ISQ réfère « à l’ensemble des autres salariés québécois ». Toutefois, l’ISQ a arbitrairement exclu de son étude les employeurs de moins de 200 employés. Cependant, près de 60% des employés du secteur privé travaillent dans des entreprises de moins de 200 employés. Il est bien connu que les salaires dans les petites et moyennes entreprises sont moindre que dans les grandes. Cette astuce permet de biaiser les résultats en faveur du secteur public.

Dans son étude “Rémunération des salariés, État et évolution comparé, 2004 », l’ISQ concluait qu’il y avait un écart de 12.3% en faveur du secteur privé. En Août 2005, la FCEI a refait l’étude de l’ISQ pour l’année 2004, en incluant tous les travailleurs du privé et obtint les résultats suivant :
PrivéPublicDiff.
Rémunération hebdo. 2004645.23 $749.76 $+16.2%

En fait, l’écart était de 16.2% en faveur du secteur public. Il est possible que cet écart ait diminué quelque peu en 2005, compte tenu qu’il n’y a pas eu d’ajustement salarial dans le secteur public.

De plus, l’ISQ reconnaît que les « heures de présence » sont de 6% moindre dans le secteur public. Si l’ISQ avait tenu compte de ce facteur, l’écart en faveur du secteur public serait encore plus prononcé.

Finalement, en utilisant les bonnes hypothèses on obtient les résultats que l’on cherche.

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